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Il va de soi qu'un observateur avec un état d'esprit déterministe face à un phénomène d'incongruité occlusale aussi évidente considère l'occlusion croisée et la béance comme la cause de la malocclusion (cause/effet) ou vice versa ; et il est évident aussi que l'observateur préconise un traitement orthodontique pour restaurer une « Normocclusion ». Cette manière de raisonner signifie que le modèle (système masticatoire) est « normalisé à l'occlusion » ; et s'il est lu à l'envers, cela signifie que la divergence occlusale est la cause de la malocclusion et, par conséquent, de la maladie du système masticatoire. (Figure 1a).  
Il va de soi qu'un observateur avec un état d'esprit déterministe face à un phénomène d'incongruité occlusale aussi évidente considère l'occlusion croisée et la béance comme la cause de la malocclusion (cause/effet) ou vice versa ; et il est évident aussi que l'observateur préconise un traitement orthodontique pour restaurer une « Normocclusion ». Cette manière de raisonner signifie que le modèle (système masticatoire) est « normalisé à l'occlusion » ; et s'il est lu à l'envers, cela signifie que la divergence occlusale est la cause de la malocclusion et, par conséquent, de la maladie du système masticatoire. (Figure 1a).  


Mais écoutons ce que disent les deux acteurs, le dentiste et le patient, dans le dialogue informatif.[[File:Bilateral Electric Transcranial Stimulation.jpg|thumb|'''Figure 1b''': Potentiel évoqué moteur à partir de la stimulation électrique transcrânienne des racines du trijumeau. Notez la symétrie structurelle calculée par l'amplitude crête à crête sur les massemètres droit et gauche.|400x400px]]


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Mais écoutons ce que disent les deux acteurs, le dentiste et le patient, dans le dialogue informatif.
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|Le dentiste dit au patient qu'il souffre d'une grave malocclusion et qu'il doit être traité pour améliorer son esthétique et sa fonction de mastication. Le patient répond cependant avec fermeté : «''Pas question, je n'ai pas du tout l'idée de le faire, docteur, car j'ai peut-être même un sourire non représentatif, mais je mange très bien''.»
Le dentiste dit au patient qu'il souffre d'une grave malocclusion et qu'il doit être traité pour améliorer son esthétique et sa fonction de mastication. Le patient répond cependant avec fermeté : «''Pas question, je n'ai pas du tout l'idée de le faire, docteur, car j'ai peut-être même un sourire non représentatif, mais je mange très bien''.»
 
La réponse du dentiste est prête, alors le praticien insiste en disant : « ''mais vous avez une malocclusion grave avec une béance et une occlusion croisée postérieure unilatérale, vous devriez déjà avoir des problèmes de bruxisme et de déglutition, ainsi que de posture''.
La réponse du dentiste est prête, alors le praticien insiste en disant : « ''mais vous avez une malocclusion grave avec une béance et une occlusion croisée postérieure unilatérale, vous devriez déjà avoir des problèmes de bruxisme et de déglutition, ainsi que de posture''.


Le patient clôt la confrontation de façon décisive : « ''absolument faux : je mâche très bien, j'avale très bien et la nuit je ronfle beaucoup donc je ne grince pas ; d'ailleurs, je suis sportif et je n'ai aucun trouble postura''l ».  
Le patient clôt la confrontation de façon décisive : « ''absolument faux : je mâche très bien, j'avale très bien et la nuit je ronfle beaucoup donc je ne grince pas ; d'ailleurs, je suis sportif et je n'ai aucun trouble postura''l ».  
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Or la conclusion reste très critique car on pourrait se trouver devant un langage verbal du patient qui est trompeur car non spécifique et ne répond pas à une connaissance physiopathogénétique détaillée de l'état occlusal ; ou, paradoxalement, nous sommes face à un langage machine converti en langage verbal qui garantit l'intégrité du système. À ce stade, la situation est vraiment embarrassante car ni le patient ni l'observateur (dentiste) ne pourront dire avec certitude que le système est dans un état de « malocclusion ».
Or la conclusion reste très critique car on pourrait se trouver devant un langage verbal du patient qui est trompeur car non spécifique et ne répond pas à une connaissance physiopathogénétique détaillée de l'état occlusal ; ou, paradoxalement, nous sommes face à un langage machine converti en langage verbal qui garantit l'intégrité du système. À ce stade, la situation est vraiment embarrassante car ni le patient ni l'observateur (dentiste) ne pourront dire avec certitude que le système est dans un état de « malocclusion ».
[[File:Jaw Jerk .jpg|alt=|left|thumb|'''Figure 1c''': Réflexe mandibulaire évoqué par percussion du menton à travers un marteau neurologique déclenché.Notez la symétrie fonctionnelle calculée par l'amplitude crête à crête sur les massemètres droit et gauche.


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C'est précisément à ce moment que l'on se souvient de la critique de l'American Statistician Association intitulée "Statistical inference in the 21st century: A World Beyond p <0.05", qui exhorte le chercheur à accepter l'incertitude, à être réfléchi, ouvert et modeste dans ses propos. déclarations<ref name="wasser" />: qui se traduit essentiellement par une recherche d'interdisciplinarité.
C'est précisément à ce moment que l'on se souvient de la critique de l'American Statistician Association intitulée "Statistical inference in the 21st century: A World Beyond p <0.05", qui exhorte le chercheur à accepter l'incertitude, à être réfléchi, ouvert et modeste dans ses propos. déclarations<ref name="wasser" />: qui se traduit essentiellement par une recherche d'interdisciplinarité.


L'interdisciplinarité, en effet, pourrait répondre à une question aussi complexe ; mais il faut néanmoins interpréter le phénomène biologique de 'Malocclusion' avec une forma mentis stochastique dont nous reviendrons en détail plus loin.
L'interdisciplinarité, en effet, pourrait répondre à une question aussi complexe ; mais il faut néanmoins interpréter le phénomène biologique de 'Malocclusion' avec une forma mentis stochastique dont nous reviendrons en détail plus loin.


Un observateur stochastique peut observer qu'il y a une faible probabilité que le patient, à l'instant <math>T_n </math>, soit dans un état de maladie occlusale, car le langage naturel du patient indique une santé psychophysique idéale ; il conclut alors que le décalage occlusal ne peut pas être une cause de trouble fonctionnel neuromusculaire et psychophysique. Dans ce cas, par conséquent, le système masticatoire peut non seulement être normalisé à l'occlusion uniquement, mais un modèle plus complexe est également nécessaire, il doit donc être normalisé au système nerveux trijumeau. Le patient a ensuite subi une série de tests électrophysiologiques du trijumeau pour évaluer l'intégrité de son système nerveux trijumeau dans ces conditions cliniques de « malocclusion ».[[File:Mechanic Silent Period.jpg|thumb|'''Figure 1d''': Période de silence mécanique évoquée par percussion du menton à travers un marteau neurologique déclenché. Notez la symétrie fonctionnelle calculée sur la surface intégrale des masséters droit et gauche.|400x400px]]
Un observateur stochastique peut observer qu'il y a une faible probabilité que le patient, à l'instant <math>T_n </math>, soit dans un état de maladie occlusale, car le langage naturel du patient indique une santé psychophysique idéale ; il conclut alors que le décalage occlusal ne peut pas être une cause de trouble fonctionnel neuromusculaire et psychophysique. Dans ce cas, par conséquent, le système masticatoire peut non seulement être normalisé à l'occlusion uniquement, mais un modèle plus complexe est également nécessaire, il doit donc être normalisé au système nerveux trijumeau. Le patient a ensuite subi une série de tests électrophysiologiques du trijumeau pour évaluer l'intégrité de son système nerveux trijumeau dans ces conditions cliniques de « malocclusion ».


Nous pouvons voir les réponses de sortie suivantes, que nous rapportons directement dans les figures 1b, 1c et 1d (avec explication dans la légende, pour simplifier la discussion). Ces tests et leur description ne doivent désormais être considérés que comme « justification conceptuelle » pour la question « malocclusion » ; plus tard, ils seront largement décrits et leur analyse détaillée dans les chapitres spécifiques. On peut d'ores et déjà noter dans cette première approche descriptive du phénomène masticatoire qu'il existe un décalage évident entre l'état occlusal (qui dans un premier temps soutiendrait l'orthodoxie de l'orthodontie classique en le considérant comme « Etat Malocclusif ») et les données neurophysiologiques indiquant d'incroyables synchronisation et symétrie parfaite des réflexes trigéminaux.
Nous pouvons voir les réponses de sortie suivantes, que nous rapportons directement dans les figures 1b, 1c et 1d (avec explication dans la légende, pour simplifier la discussion). Ces tests et leur description ne doivent désormais être considérés que comme « justification conceptuelle » pour la question « malocclusion » ; plus tard, ils seront largement décrits et leur analyse détaillée dans les chapitres spécifiques. On peut d'ores et déjà noter dans cette première approche descriptive du phénomène masticatoire qu'il existe un décalage évident entre l'état occlusal (qui dans un premier temps soutiendrait l'orthodoxie de l'orthodontie classique en le considérant comme « Etat Malocclusif ») et les données neurophysiologiques indiquant d'incroyables synchronisation et symétrie parfaite des réflexes trigéminaux.


Ces résultats peuvent être attribués à rien de moins qu'une "malocclusion" : nous sommes évidemment devant une erreur de la logique Langage en médecine, dans ce cas il est en fait plus approprié de parler de...
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File:Bilateral Electric Transcranial Stimulation.jpg|'''Figure 1b''': Potentiel évoqué moteur à partir de la stimulation électrique transcrânienne des racines du trijumeau. Notez la symétrie structurelle calculée par l'amplitude crête à crête sur les massemètres droit et gauche.
File:Jaw Jerk .jpg|'''Figure 1c''': Réflexe mandibulaire évoqué par percussion du menton à travers un marteau neurologique déclenché.Notez la symétrie fonctionnelle calculée par l'amplitude crête à crête sur les massemètres droit et gauche.
File:Mechanic Silent Period.jpg|'''Figure 1d''': Période de silence mécanique évoquée par percussion du menton à travers un marteau neurologique déclenché. Notez la symétrie fonctionnelle calculée sur la surface intégrale des masséters droit et gauche.
</gallery>Ces résultats peuvent être attribués à rien de moins qu'une "malocclusion" : nous sommes évidemment devant une erreur de la logique Langage en médecine, dans ce cas il est en fait plus approprié de parler de...


{{qnq|Dysmorphie occlusale et non Malocclusion (ce qui, comme nous le verrons un peu plus loin, est tout autre chose)|}}
{{qnq|Dysmorphie occlusale et non Malocclusion (ce qui, comme nous le verrons un peu plus loin, est tout autre chose)|}}
Editor, Editors, USER, admin, Bureaucrats, Check users, dev, editor, founder, Interface administrators, oversight, Suppressors, Administrators, translator
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