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=== Pleomorphic adenoma ===
=== Adénome pléomorphe ===
[[File:Cytopathology of pleomorphic adenoma.png|thumb|'''Figure 4:''' Histological examination of a pleomorphic adenoma from [[wikipedia:Pleomorphic_adenoma|Wikipedia]] ]]
[[File:Cytopathology of pleomorphic adenoma.png|thumb|'''Figure 4:''' Histological examination of a pleomorphic adenoma from [[wikipedia:Pleomorphic_adenoma|Wikipedia]] ]]
Pleomorphic adenoma is a common benign neoplasm of the salivary glands characterized by the neoplastic proliferation of epithelial (ductal) cells together with myoepithelial components, with malignant potential. It is the most common type of salivary gland tumor and the most common parotid gland tumor. It derives its name from the architectural Pleomorphism (variable aspect) seen under the optical microscope. It is also known as a "mixed tumor, salivary gland type", which refers to its dual origin from epithelial and myoepithelial elements in contrast to its pleomorphic appearance.
L'adénome pléomorphe est une tumeur bénigne commune des glandes salivaires caractérisée par la prolifération néoplasique de cellules épithéliales (canalaires) avec des composants myoépithéliaux, à potentiel malin. C'est le type le plus courant de tumeur des glandes salivaires et la tumeur de la glande parotide la plus courante. Il tire son nom du pléomorphisme architectural (aspect variable) vu au microscope optique. Elle est également connue sous le nom de "tumeur mixte, type glande salivaire", qui fait référence à sa double origine à partir d'éléments épithéliaux et myoépithéliaux contrairement à son aspect pléomorphe.


The diagnosis of salivary gland tumors uses both tissue sampling and radiographic studies. Tissue sampling procedures include fine needle aspiration (FNA) and core needle biopsy (needle larger than FNA). Both of these procedures can be performed on an outpatient basis. Imaging techniques for salivary gland tumors include ultrasound, computed tomography (CT), and magnetic resonance imaging (MRI). CT allows direct bilateral visualization of salivary gland tumor and provides information on overall size and tissue invasion. CT is excellent for demonstrating bone invasion. MRI provides superior soft tissue delineation such as perineural invasion compared to CT alone as well described by Mehmet Koyuncu et al.<ref>Mehmet Koyuncu, Teoman Seşen, Hüseyin Akan, Ahmet A Ismailoglu, Yücel Tanyeri, Atilla Tekat, Recep Unal, Lütfi Incesu. [https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14663442/ Comparison of computed tomography and magnetic resonance imaging in the diagnosis of parotid tumors].Otolaryngol Head Neck Surg. 2003 Dec;129(6):726-32.doi: 10.1016/j.otohns.2003.07.009.
Le diagnostic des tumeurs des glandes salivaires utilise à la fois des prélèvements de tissus et des études radiographiques. Les procédures d'échantillonnage de tissus comprennent l'aspiration à l'aiguille fine (FNA) et la biopsie à l'aiguille centrale (aiguille plus grosse que la FNA). Ces deux procédures peuvent être réalisées en ambulatoire. Les techniques d'imagerie pour les tumeurs des glandes salivaires comprennent l'échographie, la tomodensitométrie (TDM) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM). La tomodensitométrie permet une visualisation bilatérale directe de la tumeur des glandes salivaires et fournit des informations sur la taille globale et l'invasion des tissus. La tomodensitométrie est excellente pour démontrer l'invasion osseuse. L'IRM fournit une délimitation supérieure des tissus mous, telle qu'une invasion périneurale, par rapport à la TDM seule, comme l'ont bien décrit Mehmet Koyuncu et al.<ref>Mehmet Koyuncu, Teoman Seşen, Hüseyin Akan, Ahmet A Ismailoglu, Yücel Tanyeri, Atilla Tekat, Recep Unal, Lütfi Incesu. [https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14663442/ Comparison of computed tomography and magnetic resonance imaging in the diagnosis of parotid tumors].Otolaryngol Head Neck Surg. 2003 Dec;129(6):726-32.doi: 10.1016/j.otohns.2003.07.009.
</ref><blockquote>This last observation is very important because an invasion of the tumor of the nervous tissues in the infratemporal fossa cannot be excluded and precisely because of the complexity of the disease we report a work by Rosalie A Machado et al.<ref>. 2017 Feb 10;8(1):86-90.
</ref><blockquote>Cette dernière observation est très importante car un envahissement de la tumeur des tissus nerveux dans la fosse infratemporale ne peut être exclu et justement à cause de la complexité de la maladie nous rapportons un travail de Rosalie A Machado et al.<ref>. 2017 Feb 10;8(1):86-90.


doi: 10.5306/wjco.v8.i1.86.
doi: 10.5306/wjco.v8.i1.86.


Rosalie A Machado, Sami P Moubayed, Azita Khorsandi, Juan C Hernandez-Prera, Mark L Urken. [https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28246588/ Intermittent facial spasms as the presenting sign of a recurrent pleomorphic adenoma.] World J Clin Oncol. 2017 Feb 10;8(1):86-90. doi: 10.5306/wjco.v8.i1.86.
Rosalie A Machado, Sami P Moubayed, Azita Khorsandi, Juan C Hernandez-Prera, Mark L Urken. [https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28246588/ Intermittent facial spasms as the presenting sign of a recurrent pleomorphic adenoma.] World J Clin Oncol. 2017 Feb 10;8(1):86-90. doi: 10.5306/wjco.v8.i1.86.
</ref> which can be deepened in the sub-chapter of Masticationpedia ' [[Intermittent facial spasms as the presenting sign of a recurrent pleomorphic adenoma]] 'in which the authors confirm that to date the development of facial spasms has not been reported in parotid neoplasms. The most common etiologies for hemifacial spasm are vascular compression of the facial nerve ipsilateral to the cerebellopontine angle (defined as primary or idiopathic) (62%), hereditary (2%), secondary to Bell's palsy or facial nerve injury (17 %) and imitators of hemifacial spasms (psychogenic, tics, dystonia, myoclonus, myochemia, myorhythmias and '''hemimasticatory spasm''') (17%).</blockquote>
</ref>qui peut être approfondi dans le sous-chapitre de Masticationpedia ' Spasmes faciaux intermittents comme signe révélateur d'un adénome pléomorphe récurrent ' dans lequel les auteurs confirment qu'à ce jour le développement de spasmes faciaux n'a pas été rapporté dans les néoplasmes parotidiens. Les étiologies les plus courantes du spasme hémifacial sont la compression vasculaire du nerf facial ipsilatéral à l'angle cérébellopontin (défini comme primaire ou idiopathique) (62 %), héréditaire (2 %), secondaire à la paralysie de Bell ou à une lésion du nerf facial (17 %) et imitateurs de spasmes hémifaciaux (psychogènes, tics, dystonies, myoclonies, myochémies, myorythmies et spasmes hémimasticateurs) (17 %).</blockquote>

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Adénome pléomorphe

Figure 4: Histological examination of a pleomorphic adenoma from Wikipedia

L'adénome pléomorphe est une tumeur bénigne commune des glandes salivaires caractérisée par la prolifération néoplasique de cellules épithéliales (canalaires) avec des composants myoépithéliaux, à potentiel malin. C'est le type le plus courant de tumeur des glandes salivaires et la tumeur de la glande parotide la plus courante. Il tire son nom du pléomorphisme architectural (aspect variable) vu au microscope optique. Elle est également connue sous le nom de "tumeur mixte, type glande salivaire", qui fait référence à sa double origine à partir d'éléments épithéliaux et myoépithéliaux contrairement à son aspect pléomorphe.

Le diagnostic des tumeurs des glandes salivaires utilise à la fois des prélèvements de tissus et des études radiographiques. Les procédures d'échantillonnage de tissus comprennent l'aspiration à l'aiguille fine (FNA) et la biopsie à l'aiguille centrale (aiguille plus grosse que la FNA). Ces deux procédures peuvent être réalisées en ambulatoire. Les techniques d'imagerie pour les tumeurs des glandes salivaires comprennent l'échographie, la tomodensitométrie (TDM) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM). La tomodensitométrie permet une visualisation bilatérale directe de la tumeur des glandes salivaires et fournit des informations sur la taille globale et l'invasion des tissus. La tomodensitométrie est excellente pour démontrer l'invasion osseuse. L'IRM fournit une délimitation supérieure des tissus mous, telle qu'une invasion périneurale, par rapport à la TDM seule, comme l'ont bien décrit Mehmet Koyuncu et al.[1]

Cette dernière observation est très importante car un envahissement de la tumeur des tissus nerveux dans la fosse infratemporale ne peut être exclu et justement à cause de la complexité de la maladie nous rapportons un travail de Rosalie A Machado et al.[2]qui peut être approfondi dans le sous-chapitre de Masticationpedia ' Spasmes faciaux intermittents comme signe révélateur d'un adénome pléomorphe récurrent ' dans lequel les auteurs confirment qu'à ce jour le développement de spasmes faciaux n'a pas été rapporté dans les néoplasmes parotidiens. Les étiologies les plus courantes du spasme hémifacial sont la compression vasculaire du nerf facial ipsilatéral à l'angle cérébellopontin (défini comme primaire ou idiopathique) (62 %), héréditaire (2 %), secondaire à la paralysie de Bell ou à une lésion du nerf facial (17 %) et imitateurs de spasmes hémifaciaux (psychogènes, tics, dystonies, myoclonies, myochémies, myorythmies et spasmes hémimasticateurs) (17 %).

  1. Mehmet Koyuncu, Teoman Seşen, Hüseyin Akan, Ahmet A Ismailoglu, Yücel Tanyeri, Atilla Tekat, Recep Unal, Lütfi Incesu. Comparison of computed tomography and magnetic resonance imaging in the diagnosis of parotid tumors.Otolaryngol Head Neck Surg. 2003 Dec;129(6):726-32.doi: 10.1016/j.otohns.2003.07.009.
  2. . 2017 Feb 10;8(1):86-90. doi: 10.5306/wjco.v8.i1.86. Rosalie A Machado, Sami P Moubayed, Azita Khorsandi, Juan C Hernandez-Prera, Mark L Urken. Intermittent facial spasms as the presenting sign of a recurrent pleomorphic adenoma. World J Clin Oncol. 2017 Feb 10;8(1):86-90. doi: 10.5306/wjco.v8.i1.86.