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Rien et tout, comme nous le vérifierons mieux à la fin des chapitres sur la logique du langage médical ; mais nous allons maintenant consacrer un peu de temps aux concepts de cryptage et de décryptage. On en a peut-être entendu parler dans les films d'espionnage ou dans la sécurité de l'information, mais ils sont importants aussi en médecine, vous verrez. | Rien et tout, comme nous le vérifierons mieux à la fin des chapitres sur la logique du langage médical ; mais nous allons maintenant consacrer un peu de temps aux concepts de cryptage et de décryptage. On en a peut-être entendu parler dans les films d'espionnage ou dans la sécurité de l'information, mais ils sont importants aussi en médecine, vous verrez. | ||
== | ==Chiffrement== | ||
Continuons avec notre exemple : | |||
Prenons une plate-forme commune de chiffrement et de déchiffrement. Dans l'exemple suivant, nous rapporterons les résultats d'une plate-forme italienne, mais nous pouvons choisir n'importe quelle plate-forme car les résultats conceptuellement ne changent pas : | |||
Vous tapez votre message en texte brut, la machine le convertit en quelque chose d'illisible, mais toute personne connaissant le "code" pourra le comprendre. | |||
Supposons donc qu'il en soit de même lorsque le cerveau envoie un message dans son propre langage machine, composé de trains d'ondes, de paquets de champs ioniques, etc. et qui porte un message avec lui pour déchiffrer le code « éphaptique ». | |||
Ce message du Système Nerveux Central doit d'abord être transduit en langage verbal, pour permettre au patient de donner du sens à l'expression linguistique et au médecin d'interpréter le message verbal. De cette façon, cependant, le message de la machine est pollué par l'expression linguistique : à la fois par le patient, qui est incapable de convertir le message crypté avec le sens exact (flou épistémique), et par le médecin, car il est conditionné par le contexte spécifique de sa spécialisation. | |||
Le patient, en effet, en rapportant une symptomatologie de douleur orofaciale dans la région de l'articulation temporo-andibulaire, combine virtuellement l'ensemble de l''<nowiki/>'extension'' et de l'''intention'' dans un concept diagnostique qui permet au dentiste de formuler le diagnostic de douleur orofaciale à partir de troubles temporo-mandibulaires. (TMD). | |||
Très souvent, le message reste crypté au moins jusqu'à ce que le système soit endommagé à un point tel que des signes cliniques et des symptômes apparaissent si frappants qu'ils facilitent évidemment le diagnostic. | |||
Comprendre comment fonctionne le cryptage est assez simple (allez sur la plateforme de décryptage choisit et pour l'essayer): | |||
# | #choisir une clé de chiffrement parmi celles sélectionnées ; | ||
# | #tapez un mot ; | ||
# | #obtenir un code correspondant à la clé choisie et au mot tapé. | ||
Par exemple, si nous insérons le mot 'Ephaptic' dans le système de cryptage de la plateforme, nous aurons un code crypté dans les trois contextes différents (patient, dentiste et neurologue) qui correspondent aux trois clés algorithmiques différentes indiquées par le programme, par exemple : la touche A correspond à l'algorithme du patient, la touche B au contexte dentaire et la touche C au contexte neurologique. | |||
Dans le cas du patient, par exemple, en écrivant <code>Ephaptic</code> et en utilisant la touche A, la "machine" nous rendra un code comme | |||
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La clé peut être définie comme "Contexte réel". | |||
{{q4|<!--117--> | {{q4|<!--117-->Pourquoi dites-vous que la « clé » du patient est définie comme la VRAIE ?|<!--118-->réponse difficile, mais veuillez observer le phénomène Gate Control et vous comprendrez}} | ||
Tout d'abord : Seul le patient est inconsciemment conscient de la maladie qui afflige son propre système, mais il n'a pas la capacité de transduire le signal du langage machine au langage verbal. La même procédure se produit dans la « théorie du contrôle des systèmes », dans laquelle une procédure de contrôle dynamique appelée « observateur d'état » est conçue pour estimer l'état du système à partir des mesures de sortie. En fait, dans la théorie du contrôle, l'observabilité est une mesure de la mesure dans laquelle l'état interne d'un système peut être déduit de la connaissance de ses sorties externes.<ref>[[wikipedia:Observability|Osservability]] </ref>. Alors que dans le cas d'un système biologique, une "observabilité stochastique" des systèmes dynamiques linéaires est préférée<ref>{{cita libro | |||
| autore = Chen HF | | autore = Chen HF | ||
| titolo = On stochastic observability and controllability | | titolo = On stochastic observability and controllability | ||
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| LCCN = | | LCCN = | ||
| OCLC = | | OCLC = | ||
}}</ref>, | }}</ref>, les matrices de Gramian sont utilisées pour l'observabilité stochastique du système non linéaires<ref>[[wikipedia:Controllability_Gramian|Controllability Gramian]]</ref><ref>{{cita libro | ||
| autore = Powel ND | | autore = Powel ND | ||
| autore2 = Morgansen KA | | autore2 = Morgansen KA | ||
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}}</ref>. | }}</ref>. | ||
Cela suffirait déjà à attirer maintenant notre attention sur un phénomène extraordinairement explicatif appelé ''Gate Control''. Si un enfant se fait frapper à la jambe en jouant au soccer, en plus de pleurer, la première chose qu'il fait est de frotter abondamment la zone douloureuse afin que la douleur diminue. L'enfant ne connaît pas le "Gate Control", mais active inconsciemment une action qui, en stimulant les récepteurs tactiles, ferme la porte à l'entrée de l'entrée nociceptive des fibres C, diminuant ainsi la douleur ; le phénomène n'a été découvert qu'en 1965 par Ronald Melzack et Patrick Wall<ref>{{cita libro | |||
| autore = Melzack R | | autore = Melzack R | ||
| titolo = The McGill Pain Questionnaire: major properties and scoring methods | | titolo = The McGill Pain Questionnaire: major properties and scoring methods | ||
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}}</ref>. | }}</ref>. | ||
Autant que dans les ordinateurs, le chiffrement-déchiffrement a aussi lieu en biologie. En fait, dans une recherche récente, les auteurs ont examiné l'influence des mécanismes moléculaires du phénomène de « potentialisation à long terme » (LTP) dans l'hippocampe sur l'importance fonctionnelle de la plasticité synaptique pour le stockage de l'information et le développement de la connectivité neuronale. Il n'est pas encore clair si l'activité modifie la force des synapses individuelles de manière numérique ('''01''', tout ou rien) ou analogique (graduée). Dans l'étude, il ressort que les synapses individuelles semblent avoir une amélioration «tout ou rien», indiquant des processus hautement coopératifs, mais des seuils différents pour subir une amélioration. Ces découvertes soulèvent la possibilité que certaines formes de mémoire synaptique puissent être stockées numériquement dans le cerveau<ref>{{cite book | |||
| autore = Petersen C | | autore = Petersen C | ||
| autore2 = Malenka RC | | autore2 = Malenka RC |